samedi 27 janvier 2018

OUVERTURE DE L'ATELIER

Après quelques mois de travaux, l'Atelier de Pierre-Adrien a ouvert ses portes à Bois-Sainte-Marie, dans une ancienne forge de maréchal.

Dans cet espace, vous retrouverez des échantillons de tissus, de gallons et passementeries.

Ouverture sur rendez-vous au 06 75 49 76 29







dimanche 5 avril 2015

Revue de presse - Le Journal de Saône-et-Loire (05/04/15)

BOIS-SAINTE-MARIE


Les Babin et la tapisserie, une histoire de famille
























le 05/04/2015 à 05:00 | Fanny Guiné Vu 106 fois


Pierre-Adrien Babin travaille dans son habitation en attendant d’ouvrir son atelier en plein cœur du village. Photo F. G.

La restauration de sièges anciens reste la principale activité du tapissier. Photo DR
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Formé à Lyon, Pierre-Adrien Babin s’est installé dans le Brionnais pour continuer son activité singulière de tapissier décorateur.

Précision, patience, œil avisé, la recette paraît simple pour être un bon tapissier décorateur. Pierre-Adrien Babin, professionnel depuis cinq ans, perpétue un métier ancestral, qu’il considère comme un art. « Je ne fais pas de la tapisserie pour les murs, je restaure les sièges anciens ou contemporains, les rideaux, selon les goûts des clients », précise le jeune homme de 28 ans. En attendant la fin des travaux de son atelier, Pierre-Adrien travaille dans sa maison de Bois-Sainte-Marie : « Entre dégarnissage et pose du nouveau tissu, 25 heures de travail sont nécessaires pour rénover chaque pièce. C’est un exercice long qui mêle minutie et décoration mais je suis un passionné. »
Un siècle de tradition familiale
Originaire de Saint-Julien-de-Civry, sa passion pour la décoration lui a été transmise par son grand-père, lui-même tapissier reconnu de Paray-le-Monial. « Depuis tout petit, je baigne dans cet univers. La tapisserie est une histoire de famille depuis plus d’un siècle ! Mais je n’avais jamais pensé en faire mon métier. »
Après des études d’infirmier et un détour par le commerce, Pierre-Adrien se lance sur le tard, et non sans appréhension : « J’ai fait une formation de tapissier d’ameublement à 22 ans puis j’ai ouvert mon atelier en plein Lyon. Lors de la première livraison, je n’ai jamais autant sué de ma vie », poursuit-il.
Après quatre ans d’activité, il vend son local et s’installe dans le Brionnais « pour fuir Lyon et ses loyers exorbitants », et se rapprocher de sa famille. Fort de son nom et grâce au bouche-à-oreille, il se crée un réseau dans la région et œuvre pour un public assez diversifié depuis le début de l’année. « Les personnes désirent rénover des pièces qu’ils ont héritées de leurs proches, il y a souvent une connotation sentimentale », explique le tapissier d’ameublement, aussi décorateur d’intérieur sur demande.

Pierre-Adrien Babin possède plusieurs cordes à son arc. Outre son activité « quasi artistique », il consacre une partie de son temps à l’enseignement de sa passion dans un lycée professionnel à Lyon. « J’adore transmettre mes connaissances sur la tapisserie. Combiner mon activité professionnelle avec l’enseignement, c’est un compromis qui me plaît », avoue Pierre-Adrien, qui envisage de donner des cours comme loisirs dans notre région.